BASSIN VERSANT DES NIÈVRES – UNE NOUVELLE TRANCHE DE TRAVAUX ACHEVÉE

L’ENVIRONNEMENT

DEPUIS 2016, LES BERTRANGES COLLABORENT AVEC PLUSIEURS INTERCOMMUNALITÉS VOISINES (3 COMMUNAUTÉS DE COMMUNES + 1 COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION) POUR PROTÉGER LES MILIEUX AQUATIQUES ET PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU. CETTE COOPÉRATION LOCALE SE MATÉRIALISE PAR UN OUTIL : LE CONTRAT TERRITORIAL DES NIÈVRES (CTN), PORTÉ PAR LA CCLB

Depuis le début du 21ème siècle, les réglementations en faveur de l’Eau se sont accentuées. À l’échelle européenne tout d’abord avec la Directive Cadre sur l’Eau (2000), puis à l’échelle nationale à travers la Loi sur l’Eau et les Milieux
Aquatiques (2006). Ce cadre législatif fixe et impose des objectifs de résultats à la fois qualitatifs et quantitatifs à
atteindre d’ici 2027.

Dans cette perspective, la législation française s’est adaptée et a attribué au bloc communal puis intercommunal la
compétence GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI). C’est de l’émergence de cette nouvelle compétence que l’équipe du CTN a vu le jour et mène depuis 7 ans des actions en faveur de la ressource en eau sur le Bassin Versant des Nièvres. En 2022, plusieurs opérations ont été réalisées sur la Nièvre de Champlemy
sur les communes de Dompierre-sur-Nièvre, la Celle-sur-Nièvre et Beaumont-la-Ferrière. Sur ce tronçon de
cours d’eau, l’élevage bovin est omniprésent et peut être à l’origine de nombreuses dégradations à l’égard des milieux
aquatiques :

• Destruction d’habitats aquatiques due à la présence du bétail dans le lit du cours d’eau

• Accélération de l’érosion des berges due au piétinement des bovins

• Disparition de la ripisylve due au pâturage de la végétation rivulaire

• Prolifération bactériologique (E.Coli contenue dans les excréments) dans l’eau
  

Pour répondre à ces différentes problématiques, des aménagements ont été mis en place sur les parcelles ciblées, en accord et concertation avec les exploitants concernés.

Sur le territoire des Bertranges plusieurs problématiques majeures ont été identifiées :

*Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau

Concrètement, ces interventions ont consisté à mettre en œuvre :

L’intérêt de ces travaux est simple : empêcher le bétail d’accéder directement au cours d’eau tout en garantissant un accès à l’eau pour l’abreuvement.

Les résultats attendus à travers ce type d’intervention sont multiples : moins de colmatage du cours d’eau, moins de pertes foncières pour les agriculteurs (berges plus stables), préservation des écosystèmes aquatiques, garantir la présence d’une ripisylve (rôle de filtre naturel et maintien des berges).

« L’objectif est d’améliorer la

qualité de l’eau !»