Lurcy-le-Bourg est situé en bordure de la Petite Nièvre. La Grenotte qui arrose de riches prairies apporte ses eaux, en aval, après l’ancien moulin à farine, La Maison Blanche. Sols riches et rivières ont façonné les paysages vallonnés et champêtres de Lurcy. Ils ont contribué à l’essor du bourg du Moyen-âge jusqu’au XIXe.
Lurcy-le-Bourg, une pépite historique
© Commune de Lurcy-le-Bourg
Si Lurcy-le-Bourg se fait remarquer par plusieurs édifices imposants dans le bourg et les hameaux, une singularité doit être mentionnée. La bipolarité de l’implantation humaine : le village, avec son prieuré, se
développe au détriment de la forteresse seigneuriale de Lurcy-le-Châtel détruit lors d’un incendie au XVIe
(aujourd’hui, des ruines à Ligny, commune de St Benin). La fondation d’un monastère bénédictin vers 1093, par l’évêque de Nevers, Hugues de Champallement a apporté la prospérité à Lurcy qui comptait jusqu’à 3000 habitants. Cette richesse reste aujourd’hui visible dans le bâti avec de belles maisons anciennes, des châteaux et un patrimoine vernaculaire comme le pigeonnier de Vilaine. On y trouve également de nombreux puits, lavoirs couverts en pierre de taille dont celui dit de la « Louée » sur la route de Villeneuve probablement en rapport avec les foires importantes des journaliers agricoles au XIXe.
Du prieuré, il reste le logis, un massif édifice carré défensif entouré de douves et flanqué d’échauguettes.
Il abrite une charpente de châtaignier en carène renversée et un escalier à spirale. Au XVIe, à l’extérieur,
des ouvertures ont été remaniées pour des fenêtres à meneau et deux lucarnes. Subsiste aussi l’église Saint-Gervais-Saint Prothais dont le bas-relief du portail actuel (un agneau mystique) est une des marques les plus anciennes du monument. La Gentilhommière est une autre des bâtisses
remarquables du bourg. Sa façade du XVIIe avec deux portes symétriques surmontées des armes de la
famille de Saulieu, acquise par don suite à une vaillante participation à la guerre d’Indépendance d’Amérique, s’impose devant les discrètes arcades plus anciennes de deux siècles. Aujourd’hui elle est réputée surtout pour ses jardins étagés jusqu’à la Nièvre.
Dans les hameaux, on peut remarquer le manoir de Vilaine, une construction du XIXe sobrement coiffée de deux toits en pavillons. Le château du Marais, isolé sur un coteau, porte lui aussi les traces du temps. Grâce à des remaniements et ajouts divers, il traverse les époques y compris les plus contemporaines ; en témoignent des graffitis de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au-delà d’un patrimoine bâti remarquable et d’un environnement charmant, la communauté lurcycoise
(associations/services publics/commerces de proximité/animations culturelles) participe grandement à la qualité de vie de ce petit village du bocage nivernais.
Pour en avoir un aperçu, il faut regarder et faire
une pause au café du Cheval Blanc, juste à coté
de l’ancienne auberge éponyme – dotée d’un
encorbellement, entre l’ancien relais de poste
et sa version moderne … Place de la mairie !
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