Nos héros du quotidien – Christophe THOMAS

Cela fait maintenant 22 ans que Christophe THOMAS exerce le métier de policier municipale pour la commune de Guérigny. Au début garde champêtre, il est rapidement détaché dans le cadre d’emploi de la police municipale.Il connaît donc très bien la ville et sa population. 

C.C.L.B Comment s’est passé la mise en place du confinement pour vous ? 

C.T Tout d’abord, je n’ai pas cessé mon activité pendant le confinement puisque la mairie n’a pas fermé (les services publics étaient toujours ouverts). La première mission était de répondre aux questions des habitants selon les directives gouvernementales : où trouver l’attestation et comment la remplir, ce qui est autorisé de faire ou non, etc. Dans l’ensemble, mes missions quotidiennes ont changé puisque les écoles étaient fermées et il y avait très peu de circulation routière.  Par contre, nous avons dû intensifier la surveillance des bâtiments et équipements publics (gymnase, stade, etc.) puisqu’il n’y avait plus de visites régulières de la part des associations qui occupent ces lieux.  Enfin, ce qui nous a beaucoup mobilisé, c’est le maintien des marchés hebdomadaires. Toutes les semaines, il fallait demander à la préfecture une dérogation pour maintenir le marché alimentaire du vendredi
(8 exposants en moyenne) ; cela été très apprécié des habitants.

C.C.L.B Avez-vous réalisé des contrôles auprès de la population pour faire respecter les mesures de confinement ? 

C.T Nous avons dû intervenir sur quelques petits problèmes oui ; des gens qui sortaient un peu trop le chien dans la journée ou qui allaient un peu trop souvent à Intermarché…
Mais globalement, nous avons toujours fait en sorte de contrôler avec pédagogie. Au final, nous avons eu très peu de verbalisation par rapport au non-respect des mesures. 

C.C.L.B Quel rôle avez-vous joué dans la gestion de la reprise post-confinement ? 

C.T Il y a eu plusieurs phases bien sûr mais je me souviens surtout de la reprise des différentes activités sportives. Cette période a été assez soutenue puisque chaque fédération avait son protocole qu’il fallait signer ; donc beaucoup de sollicitations de la part des présidents de chaque section de l’association omnisport pour savoir s’ils pouvaient reprendre.
La reprise de l’école également qui a dû être gérée avec les responsables et directeurs d’écoles afin d’évacuer du mobilier pour respecter les consignes de distanciation sociale pour les élèves. Finalement, nous avons réussi à nous adapter aux directives du gouvernement à chaque étape, mais cela grâce à un travail d’équipe et de solidarité entre chaque corps
de métier. 

La CCLB a eu l’occasion d’échanger avec Christophe THOMAS, policier municipal, sur la crise sanitaire et les conséquences que cela a eu sur son travail quotidien auprès des habitants. 

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